L’homme est un balancier qui frappe une monnaie ? son
coin. La quadruple porte l’empreinte de l’empereur,
la m?daille du pape, le jeton du fou.
Je marque mon jeton ? ce jeu de la vie o? nous perdons
coup sur coup et o? le diable, pour en finir, r?fle
joueurs, d?s et tapis vert.
L’empereur dicte des ordres ? ses capitaines, le pape
adresse des bulles ? la chr?tient?, et le fou ?crit un
livre.
Mon livre, le voil? tel que je l’ai fait et tel qu’on
doit le lire, avant que les commentateurs ne l’obscur-
cissent de leurs ?claircissements.
Mais ce ne sont point ces pages souffreteuses, humble
labeur ignor? des jours pr?sents, qui ajouteront quelque
lustre ? la renomm?e po?tique des jours pass?s.
Et l’?glantine du m?nestrel sera fan?e que fleurira
toujours la girofl?e, chaque printemps, aux gothiques
fen?tres des ch?teaux et des monast?res.
Alphonse Beauregard
(Aloysius Bertrand)
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